Mission St Christophe Et Marie
"Venez à moi, dis le Seigneur, vous tous qui peinez, vous qui est accablés, et moi je referai vos forces"

 
 
 
Fêtes Chrétiennes


L'Avent

Les quatre semaines incluant les quatre dimanche précédant la veille de Noël correspondent à l'Avent.
Avent, du latin adventus qui signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme classique fut employé pour désigner la venue du Christ parmi les hommes.Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l'Avent représente la période de la préparation de la venue du Christ. 

Elle commence avec le 4ème dimanche avant Noël et marque le début de l'année ecclésiastique.

Le symbole principal de l'Avent est sans conteste la lumière,ce qui est compréhensible à cette époque de l'année. La lumière non seulement chasse l'obscurité mais aussi représente l'espoir et la lutte contre le mal. 
Au gré des fêtes, l'attente de Noël se transforme en célébration de la lumière et de la fécondité. Les jours sombres se remplissent de lumières.

Préparer Noël c'est transformer les tristes journées de novembre en instants féeriques plein d'espoir.
C'est conjurer les mauvais sorts apportés par l'imagination transie par le froid et la nuit. C'est conjurer la mort. 
Le soleil se couche, vive le soleil et célébrons le.

Dès l'Avent la maison toute entière se pare dans l'attente du grand jour :
- couronne de l'Avent sur la table,
- couronne sur la porte d'entrée,
- guirlandes autour des portes,
- lumière chaude des bougies.

La fête de la Saint André fixe à quelques jours près, l'entrée dans l'Avent.

Le dimanche le plus proche de cette fête est le premier dimanche de l'Avent.

Nos ancêtres au nord de l'Europe, qui craignaient de voir le soleil disparaitre pour toujours, habillaient leur logis au coeur de l'hiver de couronnes composées de feuillages verts.

En Allemagne, on connaît la couronne de l'Avent seulement depuis la Première Guerre Mondiale.

La couronne est un ancien symbole aux significations multiples. Les couronnes rondes de l'Avent évoquent le soleil et annoncent son retour.

Plus récemment, un pasteur allemand décida d'allumer chaque jour une bougie disposée sur une roue, pour marquer les 24 jours qui précédent Noël. La roue fût remplacée par du sapin et les bougies réduites à 4. Elle marquent les 4 dimanche qui précédent Noël.

Pour les chrétiens, cette couronne est aussi le symbole du Christ Roi, le houx rappelant la couronne d'épines posée sur la tête du Christ avant sa mise en croix.

Les 4 dimanche symbolisent aussi les 4 saisons et les 4 points cardinaux.

Noël sera là lorsque la dernière bougie sera allumée. Le plus souvent les bougies sont rouges pour évoquer le feu et la lumière.
Sur les couronnes d'inspiration suédoise, les bougies ont blanches, couleur de fête et de pureté.
En Autriche on les choisit violettes car cette couleur est symbole de pénitence.

Le calendrier de l'Avent pour patienter

Cette tradition germanique est née de l'imagination d'un père de famille voulant canaliser l'impatience de ses enfants. 

Il découpa des images pieuses qu'il leur remit chaque matin.

Un peu plus tard, les images pieuses se sont envolées pour laisser place à des biscuits. Le calendrier est ainsi né.


 

Noël

Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité. À l'origine, cette fête était païenne et existait sous des formes différentes pour marquer le solstice d'hiver.

Au XXIe siècle, Noël revêt un aspect largement profane. Elle est devenue une fête commerciale et un moment de l'année célébré, y compris par des non-croyants. Cette fête est caractérisée par un regroupement des cellules familiales autour d'un repas et d'un échange de cadeaux, particulièrement (mais pas seulement) à destination des enfants, qui dans plusieurs pays occidentaux associent ces cadeaux au personnage du Père Noël.

Noël est actuellement fixé au 25 Décembre dans les calendriers grégorien et julien par la plupart des Eglises.

C’est à partir du IIIe siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer dans l’année la date de naissance de Jésus. Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d'hiver, de nombreuses dates furent proposées : 6 janvier (correspondant à l'Epiphanie, date choisie par les Basilidiens vers la fin du IIe siècle et reprise par les communautés chrétiennes d’Orient), 28 mars (mention dans De Pascha Computus, un calendrier des fêtes datant de 243), 18 novembre (date proposée par Clément d'Alexandrie)... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus et de la renaissance annuelle de Mithra. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. Les Eglises Orthodoxes, qui ont conservé le calendrier julien, célèbrent Noël le 25 décembre de ce calendrier, ce qui correspond au 6 janvier du calendrier grégorien. Seule l'Eglise Apostolique Arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël.

Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien  de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Eglise Catholique Romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la Sainte Famille, le dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes saturnales de décembre (strenae).

Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe: ils créent, maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social.»

La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom.

 

L'Épiphanie

Cette dernière désigne aujourd'hui une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et recevant la visite et l'hommage des rois-mages. Elle a lieu le 6 janvier. En France et en Belgique, puisque ce jour n'est pas férié, elle est célébrée le deuxième dimanche suivant Noël.
La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».

  • La fête était à l'origine, jusqu'à la fin du IVème siècle, la grande et unique fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde : incarnation, Nativité, manifestation par la venue des mages, manifestation par la voix du Père et la colombe sur le Jourdain, manifestation par le miracle de Cana.
  • Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, l'Épiphanie s'est spécialisée de façons diverses selon les confessions, et a adopté des sens variés.
  • Depuis le XIXème siècle on l'appelle aussi le jour des Rois en référence directe à la venue et à l'adoration des Rois mages.

Dans l'Eglise latine, cette fête célèbre la visite et l'adoration de l'enfant Jésus par les «mages», relatée dans l'Évangile selon Matthieu. Bien que la Bible ne donne pas leur nombre et ne parle que de «savants venus d'Orient», la Tradition a fait qu'ils sont habituellement appelés les trois Rois mages et sont nommés respectivement  : Gaspard, Melchior et Balthazar.

Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal. Il s'agit de permettre aux gens de célébrer la fête dans les cas où ils doivent travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié. Ainsi, en France et en Belgique, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël. En Espagne, où la célébration de l'Épiphanie est particulièrement importante, le jour est férié.


La Chandeleur
 

La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne officiellement appelée la  Présentation du Christ au Temple. On disait aussi autrefois Hypapante. Elle commémore la Présentation de l'enfant Jésus au Temple de Jérusalem et la purification (ou les relevailles) de sa mère, la sainte Vierge (Luc 2, 22).

Elle est actuellement fixée au 2 Février.

Le nom populaire de cette fête en français, Chandeleur, ou fête des chandelles, a une origine latine et païenne : la festa candelarum.

La festa candelarum tire son nom d'une coutume consistant à allumer des cierges à minuit en symbole de purification.

Chez les Romains, on fêtait les Lupercales aux environs du 15 Février fêtes inspirées de Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux. À la même époque, on trouve également la fête de Feralia.

Chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1er février. Ce rite en l’honneur de la déesse Brigit, célébrait la purification et la fertilité au sortir de l’hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles.

Au Vème siècle, le pape Gélase Ier substitue cette fête aux antiques lupercales ou aux fêtes de Proserpine et de Cérès. Selon Lévitique 12, un petit garçon premier né doit être présenté au Seigneur par sa mère, 40 jours après la naissance, avec une offrande de deux tourterelles. Le rite observé par la Sainte Famille est décrit en Luc 2, 21-24.

Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur éloigne le Mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde. Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. C’est à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner des crêpes, symbole de prospérité pour l’année à venir.

Mais ce n’est qu’en 1372 que cette fête sera officiellement associée à la purification de la Vierge.

Aujourd’hui, on connaît surtout la Chandeleur en tant que jour des crêpes. On raconte que c’est ce même pape Gélase Ierqui faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome.

On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid.

Il existe encore de nos jours toute une symbolique liée à la confection des crêpes. On fait ainsi parfois sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce d'or, (par exemple un Louis d'or) ou à défaut une monnaie, et ce dans la main gauche afin de connaître la prospérité pendant toute l’année, il s'agit de faire en sorte que la crêpe atterrisse correctement dans la poêle. On dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être gardée dans une armoire et qu’ainsi les prochaines récoltes seront abondantes. Il est parfois précisé qu'il s'agit du sommet d'une armoire et que la crêpe est alors réputée ne pas moisir et éloigner la misère et le dénuement. À l'occasion de la Chandeleur, toutes les bougies de la maison devraient être allumées. La tradition demande aussi de ne ranger la crèche de Noël qu'à partir de la Chandeleur, qui constitue la dernière fête du cycle de Noël.

 

Carême

«Le carême est un temps de pénitence et de conversion.
Il s'ouvre avec le Mercredi des Cendres et culmine dans la semaine qui précède Pâques, la Semaine Sainte. Celle-ci commence avec le Dimanche des Rameaux(célébration de l'entrée solennelle du Christ à Jérusalem) inclut le Jeudi Saint( célébration de l'institution de l'Eucharistie par le Christ) le Vendredi Saint ( célébration de la Passion du Christ et de sa mort sur la croix) et s'achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques (jour par excellence du Baptême et de l'eucharistie).»

C'est une période de jeûne et d'abstinence durant quarante jours (pour certaines religions et coutumes, c'est cinquante jours) que l'Église a instituée en référence aux quarante jours de jeûne effectués par Jésus-Christ dans le désert.

Il ne s'agit pas de quarante jours consécutifs, comme on peut le constater en comparant la distance entre le Mercredi des Cendres et la veille de Pâques, mais de quarante jours ouvrables : le jeûne ne s'observe en effet pas le dimanche, la modération restant cependant conseillée ce jour-là.

L’Eglise Orthodoxe connaît deux carêmes : le carême de Noël, du 15 novembre au 24 décembre (nommé chez les catholiques Avent ou Petit Carême), et le Grand Carême du Lundi pur au vendredi précédant le samedi de Lazare et le dimanche des Rameaux.

L'Eglise Catholique Romaine appelle «Carême» la période de préparation à la fête de Pâques qui est, dans le calendrier chrétien, la plus grande fête de l'année : elle commémore et célèbre la résurrection du Christ. Les catholiques comptent un peu différemment des orthodoxes les quarante jours, du mercredi des Cendres au Samedi Saint inclus, car les dimanches ne sont pas comptés dans le temps de carême. Au XVIIe et XVIIIe siècle pour l'Église catholique, le Grand Carême désigne les sermons extraordinaires du dimanche et des jours de la semaine, le Petit Carême ne comprenant que les instructions du dimanche.

Le nom carême provient de la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie « quarantième ». Il s'agit d'une référence au jour de Pâques, qui termine le carême. On appelle aussi le carême la Sainte Quarantaine. La durée de quarante jours commémore à la fois les quarante jours et quarante nuits du jeûne de Moïse avant la remise des Tables de la Loi et les quarante jours de la tentation du Christ dans le désert entre son baptême et le début de sa vie publique, lors desquels il fut tenté par Satan, d'après les Evangiles Synoptiques.

La pratique du carême remonte au IVème siècle. Les jours qui ont précédé la pâque et la mort de Jésus, ni Jésus ni ses disciples n'ont jeûné. Les récits des Évangiles indiquent qu’à Béthanie, seulement quelques jours avant sa mort, ses disciples et lui se sont rendus chez des gens, où ils ont pris des repas. Jésus a en outre mangé le repas de la Pâque la nuit précédant sa mort. — Matthieu 26:6, 7 ; Luc 22:15 ; Jean 12:2. C'est durant le concile de Laodicée (348? - 381?) que fut prescrite la xérophagie, c'est-à-dire l'usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au carême.

Au VIIe siècle, le carême fut établi dans son calendrier actuel. À cette époque, le jeûne consistait à ne prendre qu'un repas quotidien en fin de journée et à s'abstenir de toute nourriture les jours du Vendredi et du Samedi saints.

Une justification de l'intérêt du carême est de considérer qu'il donnait aux populations de l'époque une bonne raison d'endurer les derniers mois de l'hiver, où les réserves en nourriture étaient au plus bas. La privation collective permettait d'atteindre le printemps sans passer par une famine.

Dans le rite latin, les trois dimanches précédant le carême — la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime — étaient eux-mêmes inclus dans la préparation de Pâques. Cependant, les prescriptions de jeûne se relâchèrent très vite et, dès le XIIIe siècle, le repas de midi était autorisé et complété d'une collation le soir.

Une présentation plus complexe des origines et de l'histoire du carême se trouve sur la page Année liturgique du rite de Jérusalem.



La Pâque

Son nom hébreu "Pesah", évoque le passage
La première référence est celle du passage de la mer rouge par les hébreux lors de la libération d'Egypte. Depuis la Résurrection du Christ, c'est la célébration du passage avec lui de la mort à la vie. Si l'évènement de la libération d'Egypte est lié au sacrifice de l'agneau pascal, par sa mort et sa résurrection Jésus, "nouvel agneau", devient le principe d'une création nouvelle et réalise pleinement le dessein de Dieu. La Pâque de Jésus est le fondement absolu de la foi chrétienne comme l'Exode celui la foi juive.



Pâques

Cet événement est le cœur même de la foi chrétienne. C'est pourquoi les chrétiens se préparent à la fête de Pâques depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte.

La Semaine Sainte commence le dimanche des Rameaux (célébration de l'entrée solennelle du Christ à Jérusalem), inclut le jeudi Saint (célébration de l'institution de l'Eucharistie et du Sacerdoce par le Christ) et le vendredi Saint (célébration de la Passion du Christ et de sa mort sur la croix). Elle s'achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du samedi Saint au dimanche de Pâques (résurrection du Christ).

Parmi les célébrations jalonnant cette montée vers Pâques - messe du dimanche des Rameaux, messe chrismale, messe de la Cène du Seigneur, office de la Passion, Vigile pascale et messe de Pâques - l'une d'entre elles tient une place particulière : la Vigile pascale. La Vigile pascale rassemble, par ses rites , tous les éléments du message de Pâques. Les baptêmes d'adultes et de jeunes, qui seront célébrés cette nuit-là, rejaillissent sur toute la communauté et rappellent à chacun les promesses de son baptême.


Dimanche des Rameaux

Six jours avant la fête de la Pâque juive , Jésus vient à Jérusalem. La foule l'acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.

En mémoire de cet événement, les catholiques viennent à l'église, ce jour-là, avec des rameaux (de buis, olivier, laurier ou palmier, selon les régions) que le prêtre bénit au début de la messe. Les fidèles les emportent ensuite chez eux pour orner leur crucifix jusqu'au dimanche des Rameaux de l'année suivante.


Mercredi Saint

Le mercredi de la semaine sainte, de nombreux diocèses proposent la messe chrismale. Elle peut être fixée un autre jour de la semaine sainte : dans le rite catholique latin, la messe chrismale n'appartient pas, au sens strict, au triduum pascal. Si elle a lieu le plus souvent le Jeudi Saint au matin, elle peut être transférée à un autre jour, pourvu qu'elle soit proche de Pâques.

Beaucoup d'évêques, pour faciliter la participation des fidèles et des prêtres, choisissent un soir de l'un ou l'autre des jours saints, le lundi, le mardi ou le mercredi.
Durant la messe chrismale, l'évêque consacre le saint-chrème et bénit les autres huiles saintes.



Jeudi Saint

Jésus prend son dernier repas avec les douze Apôtres dans la salle dite du « Cénacle ». Saint Paul et les évangélistes Marc, Luc et Matthieu rapportent les récits de la Cène (1re Épître aux Corinthiens, 11 ; Évangile selon saint Marc, 14 ; Évangile selon saint Luc, 22 ; Évangile selon saint Matthieu, 26) au cours de laquelle, en prenant le pain et le vin, le Christ rend grâce et offre son Corps et son Sang pour le salut des hommes.

Après ce repas de la Cène, l'heure de l'épreuve approchant, le Christ se rend au jardin des Oliviers avec les apôtres pour veiller et prier.
Le Jeudi Saint, l'Église célèbre la messe « en mémoire de la Cène du Seigneur », puis les fidèles s'unissent à la prière du Christ ce soir-là, en veillant auprès du Saint- Sacrement (le pain et le vin consacrés au cours de la messe) jusque tard dans la nuit.


Vendredi Saint

Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté. Il est accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d'usurper le titre de Messie, c'est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Interrogé par Ponce Pilate (gouverneur romain de la région), flagellé par les soldats, Il est condamné à être cloué sur une croix - supplice alors réservé aux criminels.

Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha (littéralement « Mont du crâne », autrement appelé « Calvaire ») et tombe plusieurs fois d'épuisement. Crucifié, Il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le « linceul ») et mis au tombeau.
Les chrétiens sont appelés au jeûne (qui consiste à se priver de nourriture suivant l'âge et les forces du fidèle), démarche de pénitence et de conversion, expression de l'attente du Christ. L'office du Vendredi Saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur », est centré sur la proclamation du récit de la Passion (Évangile selon saint Jean 18, 1 - 19,42). Il est proposé aux fidèles un chemin de Croix qui suit les étapes de la Passion du Christ.


Samedi Saint

La célébration de la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques est « une veille en l'honneur du Seigneur » durant laquelle les catholiques célèbrent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C'est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles.

C'est aussi durant cette veillée - ou Vigile pascale - que sont célébrés les baptêmes d'adultes. Ils sont aussi l'occasion pour les fidèles de renouveler les promesses de leur baptême. Au cours de la Vigile pascale 2008, plus de 2675 baptêmes seront célébrés (2700 en 2007, 2650 en 2006 et 2400 en 2005). Près de 80 %  de ces catéchumènes ont entre 18 et 40 ans.

Pour les enfants, les jeunes et les adultes qui vont être baptisés au cours de la vigile pascal, Pâques résonne en événement inaugural de leur vie de chrétien.
A l'issue de leur chemin catéchuménat , vécu depuis plusieurs années, cette nuit pascal constitue un sommet pour leur initiation chrétienne ; Sommet signifié par l'ensemble de la liturgie qui célèbre la mémoire de Jésus Christ.
Au cœur de la vigile, les rites spécifiques aux sacrements d'initiation sont parlants : La plongée dans l'eau, symbole de mort et de vie, passage à la résurection dans le Christ. On est baptisé au nom du Père, du Fils et du St Esprit.

Au sortir de l'eau, les nouveaux baptisés seront revêtus du vêtement blanc. Ils le porteront au cours de certaines célébrations du temps pascal.
S'ils sont confirmés ce soir là, il y aura le rite avec le St Chrême, la marque de l'Esprit Saint.
Avec toute l'assemblée, ils recevront le cierge allumé. Tel des porteurs de la lumière de foi dans leur vie, ils participent à la liturgie eucharistique et communient pour la première fois.

Ce qui est beau à voir et non moins significatif, c'est la joie rayonnante de ces nouveaux baptisés. Cette émotion profonde et toute simple mais qui en dit long sur la transformation humaine et spirituelle qu'ils sont en train de vivre. Ils sont les mêmes hommes, les mêmes femmes qu'auparavant mais tout autre quand même puisque résolument disciples de Jésus de Nazareth.


Dimanche de Pâques

« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rend au tombeau. La pierre a été enlevée... Les bandelettes ont été déposées... Le linge est roulé à part » (Évangile selon saint Jean, 20).

Étymologiquement, « Pâques » signifie « passage » : par ce passage de la mort à la Vie, le Christ a sauvé l'Homme du péché et l'a appelé à la vie éternelle. La Résurection du Christ est l'accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. C'est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d'allégresse est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière.


La Pentecôte

La fête de la Pentecôte célèbre la venue de l'Esprit Saint sur les apôtres le cinquantième jour après Pâques (en grec, pentêkostê signifie "cinquantième"). Avant l'Ascension, le Christ avait annoncé aux apôtres : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre ».


Lundi de Pentecôte

La date du Lundi de Pentecôte est mobile, comme celle de la fête religieuse du dimanche précédent. Le Lundi de Pentecôte, comme le Lundi de Pâques, trouvent leurs significations religieuses dans la Bible.

Le Lundi de Pentecôte a donc lieu cinquante jours (7 semaines + 1 jour) après le dimanche de Pâques.



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